La Great Ocean Road () est une route côtière de l'État de Victoria, en Australie.
Elle longe sur 243 km la côte sud-est de l'Australie, sur l'océan Indien, entre les villes de Torquay et de Warrnambool, dans l'État de Victoria. Construite entre 1919 et 1932 par des soldats revenus de la Première Guerre mondiale, cette route est devenue un haut lieu touristique du Victoria
http://www.pourlemetieravs.org/index.php?p=8
samedi 20 novembre 2010
mardi 16 novembre 2010
LA MER DU NORD
Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage, Et la mer est amère, et l'amour est amer, L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer, Car la mer et l'amour ne sont point sans orage. Celui qui craint les eaux, qu'il demeure au rivage, Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer, Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer, Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage. La mère de l'amour eut la mer pour berceau, Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes. Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux, Ton amour qui me brûle est si fort douloureux, Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes. |
vendredi 12 novembre 2010
TEMPÊTE D'AUTOMNE
TEMPETE EN MER Quels sont ces bruits sourds ? Ecoutez vers l'onde Cette voix profonde Qui pleure toujours, Et qui toujours gronde, Quoiqu'un son plus clair Parfois l'interrompe... Le vent de la mer Souffle dans sa trompe. Oh! marins perdus! Au loin dans cette ombre, Sur la nef qui sombre, Que de bras tendus Vers la terre sombre ! Pas d'ancre de fer Que le flot ne rompe. Le vent de la mer Souffle dans sa trompe. Nochers imprudents ! Le vent dans la voile Déchire la toile Comme avec les dents ! Là-haut, pas d'étoile ! L'un lutte avec l'air, L'autre est à la pompe... Le vent de la mer Souffle dans sa trompe. Victor Hugo (1802-1885 ) |
mercredi 3 novembre 2010
L'AUTOMNE
Chanson d'automne
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Paul VERLAINE (1844-1896)
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