samedi 20 novembre 2010

PHOTOS D'AUSTRALIE

La Great Ocean Road (Australian Alphanumeric State Route B100.svg) est une route côtière de l'État de Victoria, en Australie.
Elle longe sur 243 km la côte sud-est de l'Australie, sur l'océan Indien, entre les villes de Torquay et de Warrnambool, dans l'État de Victoria. Construite entre 1919 et 1932 par des soldats revenus de la Première Guerre mondiale, cette route est devenue un haut lieu touristique du Victoria


 http://www.pourlemetieravs.org/index.php?p=8

mardi 16 novembre 2010

LA MER DU NORD






Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage,
Et la mer est amère, et l'amour est amer,
L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer,
Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.
Celui qui craint les eaux, qu'il demeure au rivage,
Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer,
Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer,
Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.
La mère de l'amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau
Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes.
Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.


Pierre de Marbeuf, Recueil des vers(1596-1645)

vendredi 12 novembre 2010

TEMPÊTE D'AUTOMNE




TEMPETE EN MER
Quels sont ces bruits sourds ?
Ecoutez vers l'onde
Cette voix profonde
Qui pleure toujours,
Et qui toujours gronde,
Quoiqu'un son plus clair
Parfois l'interrompe...
Le vent de la mer
Souffle dans sa trompe.
Oh! marins perdus!
Au loin dans cette ombre,
Sur la nef qui sombre,
Que de bras tendus
Vers la terre sombre !
Pas d'ancre de fer
Que le flot ne rompe.
Le vent de la mer
Souffle dans sa trompe.
Nochers imprudents !
Le vent dans la voile
Déchire la toile
Comme avec les dents !
Là-haut, pas d'étoile !
L'un lutte avec l'air,
L'autre est à la pompe...
Le vent de la mer
Souffle dans sa trompe.
Victor Hugo   (1802-1885 )

mercredi 3 novembre 2010

L'AUTOMNE



Chanson d'automne

Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure

Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.

Paul VERLAINE   (1844-1896)